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Décide aujourd’hui

Aujourd’hui j’ai envie de décortiquer un mot habituel, un mot que l’on emploie tous les jours sans en mesurer l’importance. Un mot qui a souvent une connotation négative et pourtant qui est notre meilleur allié pour avancer. Bienvenue au mot « DÉCIDER ».

Décider. Se décider. Etre décidé.
Cela fait quelques jours que ces mots m’interpellent, jusqu’à ce que je remarque que ma banque en ligne avait adopté un slogan original, et pour le moins sibyllin : « C’est bon de décider ».

Ah bon ?
Est-ce que c’est vraiment « bon » de décider ?

Est-ce que j’aime décider ? A priori oui (« c’est moi qui décide ce qu’on mange ce soir ! » ) et pourtant, me reviennent en un battement de cil toutes les fois où « je n’arrive pas à me décider ». Parce qu’en y réfléchissant, le degré ultime lorsque l’on procrastine, c’est procrastiner les décisions.

La connotation de la décision est souvent négative :
C’est dur. C’est difficile. C’est pénible.

Pour en avoir le cœur net, je suis allée rechercher le sens de ce mot, qu’on utilise pourtant de manière très courante. Décider c’est « arrêter ce que l’on doit faire ».

Curieuse, je suis donc allée chercher l’étymologie de ce mot.
Décider vient du latin decidere qui signifie « diminuer », « réduire ».
Ce mot est composé du préfixe de- et du verbe cædere (« abattre »).

Une fois que l’on sait cela, on se sent mieux, non ?
Une fois que l’on décide, on a abattu un obstacle, on a diminué un problème.
On ne l’a pas forcément résolu, mais tout du moins on l’a réduit par notre action.

Décider c’est également arrêter de douter, arrêter d’hésiter. Ne plus subir.

 

À l’hôtel de la décision les gens dorment bien.
Proverbe persan

La décision, meilleur rempart contre la peur ?

 

Sans aucun doute. Il ne s’agit pas de prendre une décision irréfléchie, sur un coup de tête, dans le simple but de se débarrasser du problème le plus rapidement possible. Mais réfléchir sans fin à un problème sans se forcer à se mettre une date limite pour mettre en œuvre quelque chose pour le résoudre est loin d’être recommandable.

Mais si tu te sens paralysé par une décision à prendre, par la peur, voici en quelques mots  une petite méthode pour te décider :

  • Prends une feuille de papier et liste tes principales peurs.
  • Sous chaque peur, note quelle pourrait être la réponse à y apporter, la ou les décisions que tu pourrais prendre pour contrer cette peur. Cela peut être : travailler, lire, demander, acheter, méditer, …
  • S’il y a plusieurs décisions possibles pour résoudre ton problème, que tu ne peux ou ne veux pas toutes les prendre et que tu dois les évaluer, je te conseille alors de lister les pour et les contre de chaque décision (arguments rationnels), de noter ce que ton cœur ou ton intuition te dictent : tu obtiens ainsi une vision globale de toutes les émotions contradictoires qui s’agitaient encore dans ta tête il y a seulement quelques minutes.
  • Enfin, tranche. L’action est ce qui nous permet d’avancer.

 

Je vais terminer cet article avec une citation de Dale Carnegie, un auteur américain de référence en développement personnel :

L'inaction produit du doute et de la peur.
L'action produit de la confiance en soi et du courage.
Si tu veux conquérir la peur, ne t'assois pas chez toi pour y réfléchir, mais sors dehors et occupe t'en.
Pour approfondir cet article, je te propose dans ma formation une version condensée, synthétisée, résumée d'une vingtaine de livres de référence en développement personnel. Je te propose une synthèse de ces différents conseils pour que tu puisses élever ton niveau d'énergie, gagner en efficacité pendant tes années de prépa. Tu peux aussi consulter les références ci-dessous qui sont citées dans l'article.
Références citées dans l'article

  • Wikipédia
  • Franck Jaotombo : "Définition et mesure"
  • Frédéric Lenoir : "Du Bonheur, Un voyage philosophique"
  • Maël Goarzin : fréquence banane

 

 

 

Crédit photo : rachelakelso via VisualHunt / CC BY-NC-SA

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