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Quand les compétences comportementales font la différence

Allez, j'introduis un nouveau type de rubrique, une rubrique "CE QU'ON NE VOUS DIT JAMAIS". Comme ça, moi, je vous l'aurais dit une fois, vous ne pourrez pas dire que vous n'aviez aucune idée de ces choses qui changent la manière de concevoir la Vie (pro, perso, aujourd'hui comme demain).


En quelques mots :

Les savoir-être professionnels (soft skills), les compétences comportementales et la personnalité des candidats prennent de plus en plus d’ampleur dans le recrutement – comme dans les oraux d’admissibilité. La vieille échelle de valeur, où seul (ou principalement) compte le CV, est dépassée.

 

Pourquoi ?

Parce que dans un monde où les gens sont bien formés mais mal élevés (??? si-si, j'ose !), ce qui fait la différence, in fine, c'est le comportement, l'attitude, les aptitudes relationnelles, la capacité à se bouger et à améliorer le quotidien.

 

[Parenthèse : J'ai vu un TED Talk sur l'éducation, dans lequel la conférencière recommandait aux parents de supprimer une des nombreuses activités scolaires de leurs enfants gâtés pour la remplacer par des tâches ménagères.
Des tâches ménagères !!???
"Oui, car cela apprend ainsi aux enfants qu'ils doivent prendre part aux travaux de la collectivité, que prendre une initiative permet d'améliorer la vie de tous, et c'est ce qui fera qu'ils seront des salariés de qualité."
Ce qui est intéressant dans ce qu'elle dit, c'est qu'on est au cœur des soft skills : dans la vraie vie, le collaborateur précieux n'est pas celui qui écrit seulement le meilleur rapport ou calcul seulement la meilleure équation structurelle. C'est celui qui non seulement sait faire cela très bien (compétences), mais également celui qui sait s'intégrer dans un groupe, qui sait utiliser les forces de ses collègues pour faire avancer un projet, qui propose une amélioration, sur le process industriel comme sur l'aménagement du coin café pour favoriser la convivialité, etc. (compétences comportementales)].

 


Dans cet article, vous verrez qu'au BHV, les modalités de recrutement ont sensiblement évolué.
Mais cela concerne tous les postes. Les RH cherchent des managers et des ingénieurs compétents, mais aussi de vraies personnalités, pas forcément différentes-pour-être-différentes mais authentiques et marquantes.

 

Pareil pour les Grandes Ecoles, surtout les écoles de commerce : les "soft skills" sont de plus en plus valorisés dans les épreuves de concours d'admissibilités. Je l'ai encore constaté en étant jury dans deux écoles en juin. En effet, lorsqu'on évalue un candidat, on cherche un "vrai" échange, avec une "vraie" personne, loin de l'écran de fumé scolaire. On cherche des gens qui ont FAIT des choses, qui se sont extraits du contexte purement scolaire, quelle que soit l'échelle, car c'est la seule manière d'évaluer les soft skills.

 

Conclusion : les critères d'évaluation et de recrutement n'étant pas seulement concentrés sur ton CV ni sur le rang de l'école que tu obtiens, développe en parallèle tes soft skills, dès maintenant. Même si tu fais 90 % de compétences scolaires et 10 % de soft skills, c'est déjà mieux que rien.

 

"Mais, Hélène, on est en prépa ! On n'a pas le temps !"

(cf "Se préparer à la prépa, bien dans sa tête, bien dans son année" pour trouver la parade à ce lieu commun agaçant )

 

Alors, quelques pistes :


1/ Déjà, savoir que les soft skills sont attendus et valorisés fait déjà la différence, car cela te permet de déculpabiliser lorsque tu fais autre chose que travailler et réviser (et que cette chose s'inscrit dans le développement ou l'affirmation de tes compétences comportementales bien sûr ! Glander seul sur youtube ou pinterest ne compte pas)


2/ On apprend à se connaître soi-même ! On travaille sur soi, on teste, on se découvre, on s'interroge. Parce que si les recruteurs cherchent des "personnalités", encore faut-il pouvoir savoir clairement qu'elle est la nôtre, pour la leur présenter (et la leur "vendre" !). Le programme "Jpmp" y contribue mais n'est pas la seule manière d'y arriver.


3/ On ne brime plus ses envies si on en a : créer une association (formelle ou informelle), travailler en groupe, animer une colo l'été, s'investir dans une journée de bénévolat, ... Car OUI, c'est utile aussi.


4/ On prend en compte cette dimension dans son choix de petit boulot ou de loisirs pour l'été prochain... et pour occuper ses années d'école par la suite.


En plus, les compétences comportementales fortifient notre confiance en nous, donc c'est vraiment tout bénéf !

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Cet article a été publié sur la page Facebook "Je prépare ma prépa".
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A bientôt !

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